- L'achat d'une voiture neuve peut coûter entre 7 000 et 30 000 euros, il est donc important de prendre son temps pour choisir.
- Les mandataires automobiles permettent de réaliser des économies de l'ordre de 20 à 35% par rapport au prix constructeur en négociant des véhicules importés.
- Les enchères automobiles peuvent faire économiser entre 20 et 50%, mais il faut être prudent lors de l'achat car les véhicules ne peuvent pas être essayés.
L'achat d'un véhicule est un poste de dépense relativement conséquent pour un ménage et doit à ce titre faire l'objet d'une réflexion approfondie, compte tenu des sommes en jeu. En effet, quel que soit le modèle que l'on souhaite acquérir (berline, SUV, break…), l'acquisition d'un véhicule neuf peut coûter entre 7 000 et 30 000 euros.
En ces circonstances, il convient de prendre son temps avant de faire son choix et de regarder toutes les alternatives possibles au moment d'acquérir un nouveau véhicule. Internet et les nouvelles réglementations européennes ont permis l'émergence de nouvelles dispositions, différentes du circuit traditionnel, pour l'achat de sa voiture. Mais d'autres moyens se sont développés en plus de ceux-là, permettant aux futurs acquéreurs de réaliser des économies substantielles.
Les mandataires auto : quels avantages ?
Les mandataires automobiles représentent l'une des solutions privilégiées par les acquéreurs pour réaliser d'importantes économies, tout en bénéficiant de véhicules neufs munis d'options dernier cri. Ces mandataires sont des spécialistes automobiles, dont la principale mission est de négocier des véhicules par lots, issus de déstockage ou non, auprès de concessionnaires français ou européens. Les véhicules importés peuvent provenir de plusieurs pays différents : Allemagne, Italie, Belgique, Espagne... mais sont configurés en Français, notamment s'ils comportent des options intégrées telles que l'ordinateur de bord et le GPS.
Les mandataires, qui ont la particularité d'être multimarques, parviennent à négocier différents modèles auprès des concessionnaires français, mais aussi auprès des distributeurs européens, permettant ainsi de faire bénéficier à leurs clients de remises importantes. En moyenne, les économies obtenues par les mandataires dans le cadre d'une importation seraient de l'ordre de 20 à 35 % par rapport au prix constructeur. À noter que les garanties constructeur sont les mêmes et qu'acheter un véhicule par l'intermédiaire d'un mandataire ne vous pénalise en aucun cas. Une fois votre véhicule reçu, vous serez libre de l'entretenir et de le faire réparer dans n'importe quelle concession de la marque ou chez votre garagiste habituel. En outre, les mandataires ont l'habitude de proposer en plus une garantie « satisfait ou remboursé », pour offrir la meilleure expérience possible à leurs clients et limiter ainsi les risques inhérents à ce type d'investissement.
En somme, les avantages d'acquérir une automobile par ce moyen sont nombreux. Si vous souhaitez en savoir davantage sur l'importation de véhicules, retrouvez plus d'informations sur le site de Caroom. Plus de la moitié des Français estiment que les mandataires auto sont une bonne alternative et se disent prêts à acheter par ce biais. N'hésitez donc pas à faire comme eux et à vous renseigner plus en détail : vous pourriez être agréablement surpris !
Les enchères auto : une autre possibilité
Les enchères automobiles peuvent vous faire économiser entre 20 et 50 % selon les modèles concernés. Les voitures mises aux enchères sont pour la plupart issues du secteur professionnel : le secteur public propose ainsi des véhicules par le biais des parcs automobiles des diverses administrations (le Conseil général entre autres), et le secteur privé n'est pas en reste. Certaines voitures proviennent aussi de particuliers, en cas de défaut de paiement d'un crédit par exemple qui autorise la saisie de biens pour rembourser la somme empruntée.
Les véhicules sont bien souvent fixés avec un prix de départ nettement inférieur à celui de l'argus, d'où l'intérêt de passer par ce système pour réaliser de bonnes affaires. Toutefois, même si les véhicules ont fait l'objet d'un contrôle technique peu avant leur vente, il n'est pour autant pas possible pour les futurs acquéreurs de les essayer. C'est la raison pour laquelle acheter son véhicule de cette manière implique de votre part de connaître un minimum les principaux défauts des modèles et de savoir juger de la bonne affaire ou non d'une voiture, à la simple lecture d'un contrôle technique.
De plus, même si les prix sont particulièrement bas au début de l'enchère, ne tombez pas dans le piège de surenchérir jusqu'à dépasser le prix de l'argus, certaines personnes étant justement présentes dans la salle uniquement pour faire monter les prix. Par ailleurs, les garanties constructeur étant dans bien des cas obsolètes, il vous faudra souscrire à une nouvelle garantie mécanique pour anticiper de futurs problèmes potentiels. Ce système de vente convient surtout aux passionnés et aux collectionneurs, qui pourront dénicher des modèles rares ou des voitures de collection sur lesquelles enchérir dans les différentes salles des ventes.
Acheter son véhicule à l'étranger
Une autre solution consiste à vous rendre à l'étranger pour acheter votre véhicule. C'est d'ailleurs ce que font de nombreux frontaliers, qui n'hésitent plus à se rendre dans le pays limitrophe pour réaliser des économies. L'Allemagne, la Suisse, la Belgique sont les pays européens recevant le plus de Français dans cette optique. Toutefois, il est important de se renseigner au préalable sur les différentes formalités à accomplir en fonction du pays et de l'état du véhicule, qu'il soit neuf ou d'occasion.
Les véhicules ayant moins de 6 mois ou ayant roulé moins de 6 000 kilomètres sont considérés comme neufs. Le professionnel avec qui vous ferez affaire doit dès lors vous remettre, dans le cadre de cette transaction, un certain nombre de documents. On pense notamment au certificat de conformité communautaire vous permettant de circuler sur le territoire.
Concernant les frais supplémentaires à prévoir, il faudra vous acquitter de la TVA, qui doit être réglée dans le pays de l'acheteur, soit en France (19,6 % de la somme). Vous avez 15 jours pour la régler auprès du fisc, qui vous remettra dès réception un quitus fiscal. Des frais de douane peuvent aussi s'appliquer si le véhicule est acheté en dehors de l'Union européenne.
Quant aux véhicules ayant plus de 6 mois ou ayant roulé plus 6 000 kilomètres, ils sont, aux yeux de l'administration, considérés comme étant d'occasion. La TVA est dans ce cas comprise dans le prix de la transaction, vous n'aurez donc pas à vous en acquitter une seconde fois. Il n'en reste pas moins que les frais supplémentaires liés à cette taxe peuvent nettement augmenter le coût d'acquisition du véhicule, de l'ordre de 2 000 à 4 000 euros en moyenne.