Pendant de nombreuses années, lorsque l'aéroport lyonnais s'appelait encore Satolas (devenu Saint Exupéry depuis), les usagers n'ayant pas stationné leur voiture dans un des parkings de l'aéroport et désirant rejoindre le centre ville après un long voyage n'avaient que trois choix : venir se faire chercher en voiture par une connaissance, prendre un taxi ou prendre un bus sur les liaisons régulières Satobus. Depuis la donne a bien changé, les bus ont disparus au profit du tramway Express, et les VTC sont massivement apparus sur le marché.
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De Satobus au Rhonexpress
La ligne Satobus a pendant des années été le seul service de transport public permettant de relier le centre de Lyon à partir de la Part Dieu et l'aéroport. Placée sous la responsabilité du Département du Rhône, il a été décidé, après des décennies de mise en place du projet de transport express, de supprimer cette liaison au profit donc du nouveau transport en commun également mis sous l'autorité du département : le Rhonexpress. Ainsi, au lancement du tramway Express le 9 août 2010, la ligne Satobus Lyon s'est donc arrêtée de fonctionner.
Dans l'absolu ce fût tout bénéfice pour les utilisateurs qui au lieu de mettre 45 bonnes minutes minimum et de se rendre disponibles sur des créneaux horaires assez amples ont pu profiter avec le Rhonexpress d'un moyen de transport confortable, rapide (30 mn), pas contraint par le trafic et en circulation de 4h25 à minuit avec un départ toutes les 20 minutes. Aucun doute que tout le monde y gagnait au change, si ce n'est que le coût d'un transport entre le centre ville de Lyon et l'aéroport international a été multiplié par deux.
Face à cette augmentation significative des prix et malgré un service sans faille, de nombreux utilisateurs ont cherché à réaliser des économies et se fût le cas pendant quelques mois grâce aux liaisons de bus TCL (Transports en commun lyonnais) régulières entre l'aéroport (situé à 25 kilomètres de Lyon) et les petites villes périphériques, qui permettaient de rejoindre Meyzieu, en bout de ligne du tramway T3 et donc de bénéficier d'une navette au prix d'un ticket de bus classique, soit 1.80 euros. Mais cette solution fût éphémère car sous la pression du Sytral (organisme de gestion de la ligne Rhonexpress), les lignes de bus classiques furent tout bonnement supprimées ou modifiées, empêchant absolument de trouver une alternative au transport public, pourtant considéré comme le plus cher de France pour ce type de service.
L'arrivée des VTC
Bien entendu, pendant toutes ces années les taxis lyonnais ont toujours continué à fonctionner, disposant d'emplacements de stationnements privilégiés autant à l'aéroport que sur différents points du centre ville de Lyon. Faisant profiter les utilisateurs d'un service privilégié, ces derniers ont toujours eu du travail sur cette liaison bien que les tarifs soient plus coûteux et de loin. L'arrivée des VTC a certainement impacté les taxis qui ont eu tendance ces dernières années a légèrement baisser leurs tarifs mais il semblerait que les deux services se démarquent, notamment du fait que les taxis ont toujours leurs emplacements privilégiés tant à l'aéroport qu'à la gare Part Dieu, alors que les VTC n'ont absolument pas le droit d'être stationnés en attente et se doivent d'attendre une réservation avant de pouvoir prendre un client. C'est donc finalement plus le Rhonexpress qui paiera l'arrivée des VTC.
Effectivement, bien que contraint au niveau du ramassage, les VTC le sont nettement moins que les taxis en ce qui concerne les tarifs et les services proposés. Ainsi des initiatives ont vu le jour, comme Go-Airport, qui dès 2012, propose aux usagers un service très économique, de liaison avec ses minibus. L'initiative plébiscitée par les usagers et la presse locale sera pourtant de courte durée, le Sytral cherchant par tous les moyens à stopper ce concurrent, pourtant si petit ! Mais si l'exclusivité de la ligne est garantie au Rhonexpress, il n'en reste as moins que les VTC ont toujours fait de la résistance, profitant de leur statut assez ample pour imaginer toujours de nouveaux services et en tous cas se positionner très proche du tramway express au niveau tarifaire, tout en proposant des services Premium, comme le wifi à bord, de la lecture, des boissons, le ramassage et dépose à domicile etc ... Nombre d'entre eux tirent alors leur épingle du jeu, notamment grâce au service UBER, mais finalement, l'aéroport étant positionné à 25km de la ville et les véhicules de transport privé avec chauffeur n'ayant pas le droit de stationner en attente de client, l'offre UBER n'a jamais été vraiment importante. Par contre certaines sociétés, c'est le cas de ELIT Transports notamment, ont su développer des services exclusivement liées à la navette entre l'aéroport et Lyon, tout en respectant règles et lois. Ne nous méprenons pas, la plus grande partie du trafic est bien entendu absorbée par la liaison publique, mais des sociétés comme ELIT proposant des tarifs très compétitifs, un service de réelle qualité, un engagement écologique (réduction de vitesse sur voies rapides, covoiturage, véhicules ECo5 ...) et bien entendu tous les plus que peuvent proposer les transporteurs indépendants comme le service 7 jours sur 7, 24 heurs sur 24, le ramassage à domicile, où que ce soit, la dépose au pied des pistes (j'exagère à peine!) ont su tirer leur épingle du jeu. Malgré cela ces derniers se sentent toujours dans l'insécurité face au Sytral qui ne cesse d'engager des actions judiciaires visant à détruire toute concurrence.
A Lyon la liaison entre la ville et l'aéroport prend depuis 2010 un allure de Far West. C'est la guerre entre les prestataires, mais une guerre bien inégale, dans laquelle les pouvoirs publics assument finalement une volonté de non concurrence permettant d'imposer des tarifs hauts et donc de rentabiliser au plus vite les investissements effectués. Je vous assure que cette guerre est loin d'être fini et qu'ici à Lyon elle passionne tout le monde.