Les composants et pièces auto débarquent en Algérie

Publié le 27/03/2017 par Léa Leclerc

Du 26 février au 1er mars 2017, une délégation d'opérateurs tunisiens provenant de l'univers des composants et pièces automobiles était en voyage d'affaires à Alger. En effet, les représentants de 13 entreprises provenant de différentes spécialités étaient la pour représenter la délégation tunisienne.

Les composants et pièces auto débarquent en Algérie

Des rencontres entre professionnels

C'est le Centre de promotion des exportateurs qui a préparé ce programme chargé dont le but était de réaliser des rencontres spécialisées dans le BtoB. Divers grands groupes de l'automobile se sont donné rendez-vous, notamment pour visiter le salon Equip Auto Algeria.
Ce sont des relations avec 80 entreprises algériennes qui se sont créées ! Ces dernières sont toutes spécialisées dans l'importation et la distribution de pièces automobiles au même titre que des grands groupes tels que Renault, Tesla ou encore Thieme.
Un partenariat industriel va donc se mettre en place suite à ces diverses rencontres l'exportation de pièces automobiles va décoller et les autorités algériennes travaillent sur une solution d'investissement dans la sous-traitance automobile.

Le secteur de l'automobile en Algérie

Ces rencontres et investissements ne se réalisent pas par hasard puisque la Tunisie se développe de plus en plus dans le secteur, notamment elle a eu l'occasion de présenter ses atout et performances dans le secteur des composants automobiles, tout en s'accordant avec l'évolution du secteur en Algérie. Investissement et partenariat sont les maîtres-mots de cette rencontre et des discussions qui ont eu lieu durant l'événement qui a eu lieu quelques jours.
C'est en février 2017 que l'Algérie annonce sa forte volonté à se développer dans l'activité industrielle automobile. L'objectif ? Diversifier l'économie du pays grâce à des échanges. En 2014, le gouvernement a demandé aux concessionnaires de se lancer directement dans les activités industrielles ou semi-industrielles pour remplacer la chute des prix de l'or noir. Des licences d'importation de véhicules ont donc été accordées à 40 concessionnaires, le nombre de véhicules à importer étant de 83 000 en 2016.

Ainsi, l'idée est de mettre plus en avant le montage que l'importation avec une stratégie de réindustrialisation qui s'articulera autour des pièces de rechange, des composants et enfin de la fabrication en elle-même. Cette dernière étant encore en projet uniquement.

Misàjour le25/09/2018