Les automobilistes français ne se sentent pas concernés quand tombent les chiffres des tués sur les routes. Pourtant, si les règles du code de la route auxquels ils répondent sont bien partagés par tous les automobilistes, ils n’envisagent pas qu’un accident de la route puisse leur arriver.
Un accident est si vite arrivé. Ce vieil adage est encore confirmé tous les jours en France et dans le monde entier. Les accidents de la route, même s’ils sont en baisse d’année en année, reste encore l’une des principales causes de mort en France. La sécurité routière a par ailleurs annoncé une baisse de la mortalité de -25.3% en février 2012 par rapport au mois de février de l’année précédente. Le mois de février 2012 a surtout été marqué par des températures glaciales, obligeant beaucoup d’automobilistes à laisser leurs véhicules au garage ou sous une couche de neige, ce qui par conséquent a limité le nombre d’automobilistes sur les routes et par la même occasion limité le nombre potentiel d’accidents.
La réparation de pare-brise était l’une des premières causes après les problèmes de tôles froissées. Les automobilistes sont pressés, en hiver comme en été, et mettent la climatisation ou le chauffage au niveau maximum pour, soit, dégivrer le pare brise et réchauffer l’habitacle de leurs voitures, soit pour diminuer la température élevée d’un intérieur de voiture placée en plein soleil pour une longue durée. La première conséquence est de bien se sentir dans son véhicule, certes, mais le trop grand écart de température appliqué aux éléments de la voiture provoque alors des dommages. Le plus courant est la fissuration du pare brise si celui-ci à déjà connu des chocs par le passé et à un ou plusieurs impacts.
Ces dommages arrivent souvent près du domicile car ils interviennent lors des premiers tours de roue des automobilistes. Ils participent ainsi à augmenter la statistique qui veut que la plupart des accidents arrivent près de son propre domicile. La routine et les habitudes des conducteurs sont des facteurs déterminant conduisant à l’accident. La baisse de la vigilance des conducteurs dans des zones connues explique ce résultat. Un trottoir descendu énergiquement, un rond point escaladé sont autant de chocs potentiels pour la structure d’une voiture. Le pare brise étant une partie intégrante d’un véhicule, la réaction en chaine est bien souvent immédiate.
Il en va de la responsabilité de tous de réduire les accidents de la route et de confirmer les bonnes tendances que montrent les statistiques. Les différentes politiques menées pour faire baisser le nombre d’accidents ne doivent pas être la seule dynamique. Une prise de conscience générale est nécessaire pour que chaque automobiliste comprenne l’importance de sa place sur la route, de ses droits et de ses devoirs envers les autres occupants de la chaussée. De cette manière, les chiffres de la sécurité routière montreront une vraie réalité.